Juliette roule pour les seventies
Un grand merci à Mylène et à l’Avenir de l’Artois pour cet article 🙂🌻
Les week-ends, dans sa jolie caravane, Juliette Monsauret fait le tour des festivals rétro de la région pour vendre des vêtements d’époque. Un concept qui séduit.
Grande et mince, robe à fleurs et cheveux longs ; Juliette vous accueille avec un large sourire. Son intérieur est décoré à son goût, avec des couleurs, de la chaleur, un tourne-disque, du mobilier des années 1970. « Je suis nostalgique d’une époque que je n’ai pas connue. J’aime la musique et avant tout l’état d’esprit qui régnait à cette époque. On prenait le temps de discuter, de se retrouver. Je suis assez fan de ce qui se faisait », raconte la jolie Nœuxoise de 30 ans.
Juliette Monsauret a lancé 70s Market il y a un an.
Son parcours est pour le moins varié. Titulaire d’un BEP secrétariat, Juliette a exercé une multitude de petits boulots (usine, vendanges, animations avec les enfants, etc.), avant de lancer son activité pour vivre de sa passion.
« À l’origine, je chinais pour moi, et je me suis rendu compte que cela pouvait être un créneau pour vivre et faire enfin quelque chose que j’aime », raconte la jeune femme. Un stock de vêtements encombrait largement sa garde-robe, ne restait plus à trouver une façon originale de les vendre.
« J’aime la musique et avant tout l’état d’esprit qui régnait à cette époque »
Pendant deux ans, elle met de l’argent de côté pour réaliser son rêve. « J’ai déniché une petite caravane des années 1970 sur le Bon Coin. Je suis allée la chercher en Belgique. J’ai refait tout l’intérieur et les peintures autour du code couleur orange et bleu ciel. Elle me sert de cabine d’essayage et de lieu de stockage. »
Et quel meilleur emplacement pour démarrer que Béthune Rétro ? « C’était mon deuxième cette année, j’ai encore mieux travaillé. Pour moi, c’est un rendez-vous important », analyse Juliette. Animatrice commerciale la semaine, elle se déplace le week-end lors d’événements, de festivals rétro, concerts rockabilly, « tout ce qui est d’époque, parce qu’il y a toujours une ambiance bon enfant, de vrais amateurs ». Des gens nostalgiques, comme elle. Parmi ses projets, pourquoi pas des ventes éphémères ou des ventes au kilo et un magasin en dur, « quand Je serai grande » !